Sports & Loisirs

Espace sportif des Coquelicots I Tassin-LA-demi-lune

Extension de l’espace sportif des Coquelicots, création d’un gymnase, d’une salle de musculation, d’un espace de danse et de locaux administratifs.

Vue extérieure ©Sandrine Rivière

  • Localisation : Tassin-la-Demi-Lune 69160

  • Maîtrise d’ouvrage : Syndicat Intercommunal de l’Ouest Lyonnais (S.I.O.L)

  • Montant des travaux : 2 300 000 € HT

  • SP : 2 257 m² avant travaux - 3 659 m² après travaux

  • Livraison : Décembre 2019

  • Type de mission : Base + EXE + OPC


Vue extérieure ©Sandrine Rivière

Vue extérieure ©Sandrine Rivière

La genèse du projet prend appui sur :

  • La dimension paysagère et champêtre du site,

  • Les connexions nouvelles entre les fonctions,

  • Une approche HQE de bon sens adaptée au projet,

  • Une nouvelle forme urbaine et architecturale.

Les deux phases de travaux ont chacune leur spécificité propre. La première, qui comprend la restructuration du hall et des accès, la salle de musculation, la salle de danse et les bureaux est fortement liée à l’existant : reprise en RDC existant et construction à l’étage. Elle est fondatrice du nouveau système fonctionnel du projet.

La deuxième phase (le plateau gymnastique) est d’une certaine manière autonome et s’inscrit dans une logique d’extension en rez-de-chaussée.

Nous sommes sur deux axes de réflexion différents dans l’approche.

  • Une conception à forte connotation fonctionnelle phase 1,

  • Une conception à forte connotation architecturale en phase 2.

La richesse globale du nouveau projet découle de notre capacité à croiser ces deux enjeux fondamentaux et concomitants dans notre process de conception pour vous apporter une réponse optimisée et basée sur vos enjeux programmatiques. Le process intègre la démarche environnementale d’une manière naturelle.

 

Le volume existant exprime une certaine disparité : deux volumes hauts dans deux directions reliées par un volume bas constitué du hall. Notre objectif est d’évaluer la nouvelle forme comme une entité qui rend la lecture de l’ensemble homogène et unitaire. Nous souhaitons produire une architecture simple et efficace qui est adaptée aux enjeux fonctionnels.

La deuxième question est celle de l’échelle urbaine. Notre approche dépasse la notion de « remplissage » du vide urbain et s’apparente davantage à la notion de « couture » urbaine. La problématique d’une extension non pensée au départ rend délicate l’intervention à posteriori sur un bâtiment existant que nous devons rendre compatible avec la future extension. Nous avons une approche globale que nous vérifierons par maquette pour évaluer avec pertinence nos choix volumétriques.

Salle de danse ©Sandrine Rivière

Nous faisons le choix du bois comme matériau de construction du Gros-Œuvre, plus léger pour optimiser le système de fondations, le bois comme vêture sous la forme d’un bardage thermo-huilé brun, le bois comme parement intérieur sous la forme de planches ajourées de la grande salle pour régler l’acoustique.

La lumière naturelle est pensée comme une matière à part entière, comme vecteur d’ambiance chaleureuse qui irise généreusement les espaces et les enrichit par des jeux de réflexion. Cette lumière est contrôlée, diffractée pour être douce et agréable. Elle entre par des châssis hauts dans la grande salle, par les parois dans les salles en étage.

Passerelle ©Sandrine Rivière

Passerelle ©Sandrine Rivière

Passerelle ©Sandrine Rivière

Passerelle ©Sandrine Rivière

Structure bois ©Sandrine Rivière

Structure bois ©Sandrine Rivière